Les villes étapes 2010 : visitez St Jean de Maurienne
Saint-Jean-de-Maurienne offre le riche patrimoine d'un Pays d'Art et d'Histoire : cathédrale et cloître gothique, crypte où l'on voit naître l'art roman, musée du costume, musée du Mont-Corbier (liqueur à base de plantes cueillies dans les montagnes environnantes) et, bien sûr, le musée de l'Opinel, le célèbre couteau inventé il y a plus d'un siècle à deux pas de la ville et qui a, depuis, fait le tour du monde.
Cathédrale Saint-Pierre de Moutiers* la joie du capteur d’images de mettre en ???? cette cathédrale ????
Est une cathédrale catholique romaine, située à Moûtiers, dans la vallée de la Tarentaise, en Savoie (France). Elle a été classée sur la liste des monuments historiques le 30 octobre 1862, remplacé par un arrêté de classement du 30 octobre 1906[1].
C'était à l'origine le siège de l'archidiocèse de Tarentaise, supprimé à la suite du concordat du 2 avril 1802 qui crée le diocèse de Chambéry-Genève. La cathédrale est devenue ensuite le siège du diocèse de Tarentaise de 1825 à 1966, jusqu'à ce qu'un décret du Saint-Siège unisse les trois évêchés de Chambéry, de Tarentaise et de Maurienne en un évêché de Chambéry, Maurienne et Tarentaise.
L'évêché de la Tarentaise a été créé au ve siècle, mais il ne reste rien de la cathédrale initiale. Une lettre du pape saint Léon datant de 450 indique que l'évêché est rattaché à la métropole de Vienne[3].
Le premier texte mentionnant la cathédrale est celui de l'homélie prononcée par saint Avit, archevêque de Vienne, dans la cathédrale reconstruite par Sanctus entre 517 et 525, évêque de Darantasia (Moûtiers), au moment de sa dédicace (dicta in basilica sancti Petri quam Sanctus episcopus Tarantasiae condidit). Saint Avit indique que cette nouvelle cathédrale en remplace une autre devenue trop petite.
Il est probable qu'il a été construit à Darantasia, comme à Genève, à Lyon et dans plusieurs villes épiscopales, un groupe épiscopal comprenant l'église de l'évêque, l'église paroissiale et le baptistère[4]. Des fouilles entreprises au xixe siècle ont permis de retrouver un bâtiment circulaire au chevet de la cathédrale.
Les Sarrazins ont fait plusieurs incursions dans les Alpes jusqu'à Moûtiers, détruisant probablement la cathédrale[réf. nécessaire]. Après l'enlèvement en juillet 972 de Maïeul, abbé de Cluny, au cours d'un de ses voyages entre Cluny et Rome, le comte de Provence, Guillaume Ier et plusieurs seigneurs de Provence se sont lancés dans une opération contre les Sarrasins retranchés à La Garde-Freinet qu'ils ont pris en 973.
Rodolphe III fait des archevêques de Tarentaise des « comtes » de Tarentaise en 996 (« Charte de Rodolphe III »)[5]. En réalité, il leur octroie le comitatus sur une partie de la vallée[6]. Quand le royaume de Bourgogne est revenu à Conrad II, il est intégré au Saint-Empire romain germanique. Les archevêques de Tarentaise sont devenus des princes d'Empire. Ce titre de comte va donner aux archevêques des moyens financiers importants leur permettant de reconstruire leur cathédrale. Les droits des archevêques-comtes seront confirmés en 1186 par Frédéric Barberousse, dans une Bulle d'or.
Au xie siècle l'archevêque, peut-être Aymon/Amizon ou un successeur immédiat, a entrepris de reconstruire la cathédrale qui avait été endommagée au cours des incursions sarrasines. En même temps que l'église ont été reconstruits l'évêché, au sud, le long de l'Isère, et le cloître, au nord, sur la place.
De la cathédrale romane, il ne reste que le chœur et l'abside. Elle possédait quatre tours dont seules deux subsistent. Ainsi, le chœur jadis entouré de deux tours ne conserve que celle septentrionale faisant office de clocher. Le chœur avait été décoré de fresques qui ont été recouvertes par un enduit après 1650 par Mgr Milliet de Challes. Des éléments de ce décor ont été mis au jour en 1882 par l'architecte Borrel.
Le même archevêque a fait supprimer la crypte construite au xie siècle sous le chœur. Celle-ci servait de martyrium où étaient exposées les reliques. Elle créait une surélévation du chœur. L'archevêque avait justifié cette destruction par le risque qu'elle faisait courir à la stabilité de l'abside.
Les dernières études de la cathédrale ont montré qu'elle a dû être construite en deux temps :
la partie orientale, vers 1020,
la partie occidentale, la nef, vers 1050.
De la nef romane, il subsiste le mur gouttereau sud qui a été aménagé.
La cathédrale a été restaurée par l'archevêque Pierre II, entre 1141 et 1175. Son biographe indique qu'il dota la cathédrale de voûtes de pierre, c'est-à-dire la nef, car le chœur était déjà voûté.????????
Source Wikipedia
Aujourd'hui, jour de sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), nous voyons s'accomplir les paroles de Jésus : Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et tu les as révélées aux petits (Mt 11, 25). Quelles sont ces choses dont parle le Seigneur ? Les richesses de Dieu, la profondeur et la tendresse de l'Amour Divin. Sainte Marguerite fut un de ces instruments que Dieu a choisis pour nous révéler les merveilles de son Amour miséricordieux.????????