BELLE FLÂNERIE A LONS- LE -SAUNIER - VILLE CULTURELLE DU JURA - REGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Lons-le-Saunier est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. La ville est située à une altitude de 243 mètres. Elle compte 17 459 habitants dans une aire urbaine de 58 674 habitants.
Lons-le-Saunier est la ville natale de Rouget de Lisle.
La ville doit son nom à ses sources salées, d'abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen-Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.
Ses habitants sont nommés les Lédoniens et les Lédoniennes.
En 2016, elle est la 6e ville de Franche-Comté avec 17 311 habitants, juste devant Vesoul et derrière Pontarlier.
La ville est au cœur du Revermont, au pied du premier plateau du massif jurassien à l'est et au sud, tandis que s'étend à l'ouest la plaine de la Bresse et au nord le vignoble.
La ville est située à des distances relativement similaires (60 à 80 kilomètres à vol d'oiseau) de Besançon, Dijon, Bourg-en-Bresse et Genève en traversant le massif.
La ville est traversée par la Vallière qui prend sa source dans une proche reculée typique du Jura. Autrefois à l'air libre, la rivière a été couverte dans les années 1960 pour des aspects de salubrité (les égouts s'y déversaient). Aujourd'hui, on ne trouve plus qu'un petit tronçon à ciel ouvert en amont de la ville et qui longe le parc des Bains et il ne subsiste qu'un seul pont : le pont de la Guiche.
Il existe une source d'eaux thermales froides (13 °C) et fortement salées (environ 11 g de NaCl/litre).
Lons-le-Saunier est la deuxième plus petite préfecture de département de France par sa superficie après Bobigny.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Laons en 1233, Lons le Sanier en 1315, de Ledone Salnerii en 13976 (forme latinisée).
Lons est un type toponymique obscur en l'absence de formes remontant au Haut Moyen Âge, sans doute est-il d'origine gauloise.
Le déterminant complémentaire le Sanier ou le Saunier apparaît tardivement au Moyen Âge. En revanche, le nom commun saunier est attesté plus précocement en français chez Geffrei Gaimar, Histoire des Anglais, sous la forme salnier vers 1140, au sens de « celui qui débite et vend le sel », puis dans un recueil d'actes des xiie et xiiie siècles, Ban sur le sel, sous la forme saulnier au sens de « celui qui fabrique le sel ». On avait en latin médiéval une forme salinarius (dérivé de salinae, salines), attestée en 1086, déjà au sens de « fabriquant de sel ». On ne sait à quel personnage ce déterminant fait référence, à moins que le Saunier désigne le travail du sel de la localité prise dans son ensemble et personnifiée.
Ce site est connu dès la préhistoire, la fondation de la ville remonte au moins à l'horizon 100 av. J.-C. ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu'à la conquête romaine.
Les ressources en sel étaient déjà exploitées (voir salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura).
La seigneurie de Lons s'organise à partir des trois châteaux de Pymont (à la Maison de Vienne, avec St-Désiré), Montmorot (aux sires de ce nom, fondus dans les Vienne-Pymont), et Montaigu (à plusieurs branches de la Maison comtale de Bourgogne dite de Chalon). Finalement, par des mariages ou cessions (voir des précisions aux articles Montmorot, Pymont et Montaigu), la baronnie de Lons est unifiée vers 1400 au profit des Chalon-Arlay (Louis Ier et son fils Jean III d'Arlay ; à partir de ce dernier, les barons de Lons sont princes d'Orange, comme Philibert né à Lons le 18 mars 1502).
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Franciade.
Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d'après la loi du 2 pluviôse an VIII (29 mars 1800).
Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.
Le Docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l'hôpital de Lons-le-Saunier, a été torturé et abattu par l'occupant allemand le 27 avril 1944 en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.
Au cours de la seconde Guerre mondiale, Lons-le-Saunier est libérée le 2 septembre 1944 par les troupes débarquées en Provence.
Musique :
GIOVANNI MARRADI - Cavatina