à Bandol, au domaine PIERACCI, avec Jean-Pierre PIERACCI, la vidéo !!
Il y a peu de domaines à Bandol, et plein qui ne sont pas connus. La raison principale est qu'une grande partie de la production est vendue localement, et cette proportion peut aller jusque 95 %. Et puis il est des hommes qui sont aussi plus discrets. C'est le cas de Jean-Pierre PIERACCI.
Notre rencontre date d'une bonne dizaine d'années, lors de la fête du vin au port de Bandol. Seul dans sa petite cabane, il proposait alors des vins de bonne facture, honnêtes et gourmands. Depuis, il a progressé, s'est converti à la culture biologique. Les vins ont gagné en précision, en profondeur, et ont conservé leur caractère gourmand et sincère.
A 35 ans, il est à la tête d'un bon 25 hectares, mais continue à vendre une partie des raisins à la cave locale. C'est un vieil arrangement, et Jean-Pierre reste un homme de parole.
Je vous avoue que j'étais très ému de réaliser cette vidéo, avec un copain que je n'avais pas revu depuis tant d'années. Ce tournage mérite d'être vu jusque la fin, car le silence qui s'y trouve est hurlant d'émotions.
Bon visionnage, elle est pas belle la vie ?
La grande peste de Marseille de 1720
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Le texte a été validé par l'historienne Marion Sigaut. Un grand merci à elle.
Sources :
En 1720, la France était sous la régence de Philippe d’Orléans, le neveu du défunt roi Louis XIV. Le 25 mai, la peste entra dans le port de Marseille cachée dans les cales d’un bateau arrivant du Proche-Orient.
Chaque navire arrivant dans la rade de Marseille était systématiquement mis en quarantaine. En cas de patente nette, ce qui signifiait aucune trace de peste, les hommes et les biens étaient déposés dans un lazaret, un lieu sécurisé où la marchandises et les hommes ne pouvaient entrer en contact avec le reste de la population, et le bateau était mis en quarantaine sur une île au large de Marseille. Si la patente était brute, c’est à dire s’il y avait soupçon de peste, on isolait le bateau sur l’île de Jarre et on purgeait la marchandise.
Le capitaine Chataud, marin chevronné, était à la barre du Grand-Saint-Antoine. Durant son long voyage, certains membres de l’équipage moururent. En arrivant à Marseille, le capitaine déclara ses morts et donna les certificats provenant des escales précédentes. Le bureau des intendants nota que le capitaine avait donné une patente nette, ce qui n’était pas le cas, le capitaine avait déclaré des morts… Les intendants n’envoyèrent pas le bateau sur l’île de Jarre comme ils auraient dû le faire. Il faut dire qu’une quarantaine sévère aurait mis à mal les marchandises, les échevins de la ville étaient eux-même de riches négociants. Entre la ruine et le risque, les échevins avaient choisi le risque !
Malgré les morts suspects du Grand-Saint-Antoine, le 3 juin, le capitaine reçut l’ordre de transférer sa cargaison dans le lazaret sur le continent. Malgré cette protection, les premiers morts se déclaraient. Les marchandises précieuses commençaient à sortir frauduleusement du lieu clos, l’appât d’un gros gain était alléchant. Le 14 juin, les passagers étaient autorisés à rentrer chez eux après avoir été parfumés d’herbes aromatiques en guise de désinfectant. C’est ainsi que la peste envahit la ville.
La maladie se répandait rapidement grâce à la promiscuité des rues de l’époque. Conscients de leurs responsabilités, fin juin, des échevins envoyèrent la cargaison sur l’île de Jarre mais il était trop tard. On apprit plus tard qu’ils avaient été avertis des morts suspects avant l’entrée du bateau dans le port. Leur décision avait donc été prise en conscience.
Le 9 juillet, un médecin se rendit au chevet d’un enfant et diagnostiqua la peste. Il se rendit à l’Hôtel de Ville pour en informer les autorités mais personne ne bougeait, il ne fallait pas céder à la panique.
Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1720, un terrible orage aggrava la situation, les morts se comptaient déjà par dizaines. Certaines élites de Marseille quittèrent la ville et allèrent se réfugier dans le terroir marseillais. Les échevins, eux, restèrent dans la ville en dépit du danger. L’évêque de Marseille, Mgr de Belsunce, ainsi que de nombreux prêtres parcouraient les rues pour donner l’extrême-onction aux agonisants. La plupart seront contaminés à leur tour. Monseigneur de Belsunce passait ses journées auprès des mourants, il ouvrait à main nues la bouche des malades afin d’y déposer l'hostie. Au début du fléau, quand on l’invita à se mettre à l’abri, il déclarait :
« À Dieu ne plaise que j'abandonne une population dont je suis obligé d'être le père. Je lui dois mes soins et ma vie, puisque je suis son pasteur. »
Cette attitude héroïque marquera la population. A partir du 31 juillet, la ville était totalement fermée sur arrêt du Parlement d’Aix, désormais la mort sévira à huis-clos. Au pic de l’épidémie mille personnes mouraient chaque jour, Marseille avait des airs d’Apocalypse. Les échevins devaient trouver des volontaires pour évacuer les cadavres, les tombereaux ne passaient plus, les rues étaient jonchées de morts. Les forçats furent mis à contribution, en échange de leur aide, ils retrouveraient leur liberté mais très peu en réchappèrent. Le chevalier Roze, simple particulier sans responsabilité, en véritable héros, se porta volontaire. Il alla demander des bagnards et se mit à leur tête pour nettoyer un quartier particulièrement infesté, il réussit à enterra des milliers de cadavres dans un bastion souterrain. Il en réchappera de justesse.
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Vente - Maison Carcès - 298 000 €
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Construite en 1967 comme l'une des premières maisons dans le Village du Lac de Carcès,un hameau de 40 maisons disséminées sur la colline., La maison est directement au bord du lac , seulement séparée par un sentier ,quelques oliviers .lauriers et un figier. Le sentier s'allonge au bord du lac , nous sommes au milieu. Le sentier est plat et est facile pour se promener à pied ou à bicyclette à Carcès ( 5 km ). Carcès est un village Médiévale et caractéristique Provençale avec 3000 habitants. Vous pouvez bien faire le tour à pied des heures entières dans les collines derrière la maison.
Le lac est un endroit favori pour les pêcheurs ( carpe ,perche). Il existe des plans pour ouverture aux activités nautiques ( baignade et des petits bateaux électriques ). La distance à l'autoroute A8 : 20 min. Les aéroports d'Hyères ( Toulon ) , Marseille et Nice on peut atteindre dans 60 - 90 min.. Une heure pour la Méditerranée et le Lac de Saint Croix avec les Gorges du Verdon. Nous avons acheté la maison en 2006 pour sa vue magnifique sur le lac et le sens de liberté sans vis à vis , malgré le fait nous avons des voisins - un sens de sécurité. Un voisin prend garde de notre maison en cas d'absence.
La maison est totalement refaite par les propriétaires, il ya 6 ans:
?une nouvelle cuisuine , avec lave-vaiselle, microwave, four, cuisinière à gaz ( cylindres ) et réfrigérateur/ congélateur avec filtre d'eau. Dans la cuisine avec vue sur le lac est un table pour dix. A côté de la cuisine est une terrasse, aussi avec la vue, où des portes de la chambre principale s'ouvrent ( également la vue ). Les deux terrasses sont au sud et avec vue sur lac. Au bout dans le garage est une chambre pour les machines à laver et à sêcher et pour stockage. Tout les fenêtres ont des vitres doubles et des volets. La salle de bain est renovée, aussi la toilette séparée. La grande terrasse est couverte avec des carrelages faits à la main, il y a une véranda basse .La petite piscine( avec tous équipements modernes, comme electrolyse à sel, automatique niveau et PH - dans le garage ) est construit à coté de la grande terrasse. Les petites jardins ont arrosage automatique.
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détails:
Construit en 1967
surface hab. 80 m2
surface de lot: 267 m2
3 chambres
1 séjour
1 grande cuisine avec cuisinière au gaz , four , lave-vaiselle, microwave , grande réfrigérateur/congélateur/ filtre d'eau
1 véranda
2 terrasses au sud avec vue
1 piscine ( 1.65 x 5.20 m)
1 garage ( 4 x 6 m )
1 lavoir avec machines à laver et secher./ stockage
fosse septique ( avec 2 voisins)
Plus de détails :
Your Life In Provence
4, boulevard Clémenceau
83510 Lorgues - France
TEL: +33 4 94 73 53 96 - FAX:
Maison Vignes et Mer- Cuvée Bandol Rosé 2016 - AOC Bandol
Notre sommelier Gwilherm déguste pour la cuvée Bandol Rosé de la Maison Vignes et Mer, en AOC Bandol. Le nez présente des arômes de fraises des bois et de fraises écrasées. La bouche est pulpeuse, avec une finale très fraîche. À déguster avec des antipastis grillés à la plancha.
Château La Tour Vaucros
Le Château de Latour Vaucros vous séduira par son cadre élégant et raffiné qui sera le décor idéal à une réception de mariage inoubliable.
Pour plus d'informations :
GN 1.AVI
Alain Pascal, propriétaire du Domaine du Gros'Noré à la Cadière d'azur, fait déguster ses vins dans le cadre magnifique de l'Oenothèque des Vins de Bandol.